• La prochaine réunion des enseignants et étudiants

     se tiendra le

     
    Lundi 27 avril à 11 h

    Amphithéâtre Lefebvre

    Sorbonne


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  • Rififi à Lille: article vu dans Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/Locales/2009/04/25/retention-de-salaire-contre-retention-de.shtml
    Publié le samedi 25 avril 2009

    Rétention de salaire contre rétention de notes

    Depuis lundi, une dizaine de profs grévistes de la fac de droit ont vu leur salaire suspendu. L'administration leur reproche de ne pas avoir transmis les notes du 1er semestre et de pénaliser les étudiants.

    À la fac de droit de Lille 2, depuis le début de la semaine, c'est un peu « tu retiens, je retiens par la calculette... ». La présidence de l'université reproche en effet à douze des enseignants de la fac de droit (sur 350), de retenir abusivement les notes du 1er semestre.

    Inadmissible pour Christian Sergheraert, le président de Lille 2, qui, début avril, a réclamé que ces notes soient transmises dans les plus brefs délais à l'administration, avant de passer au stade supérieur en appliquant une retenue sur salaire « pour service non fait » chaque jour tant que les notes ne seront pas transmises et menaçant d'un conseil de discipline les « irréductibles ».

    « Étudiants pris en otages » ?

    Si trois d'entre eux ont finalement répondu à l'injonction, il en reste neuf qui refusent de se soumettre, restant mobilisés pour faire aboutir un certain nombre de revendications nationales - abrogation de la LRU - et locales, comme l'abaissement de la jauge à 25 élèves maximum par TD pendant les trois premières années de licence. « La plupart sont des enseignants de science politique, peu représentatifs », s'insurge Christian Sergheraert pour qui ces enseignants prennent les étudiants rien moins qu'« en otages ». « Les étudiants de Master 1 sont pénalisés pour constituer leur dossier de Master 2, poursuit le président de Lille 2. Nous avons déjà eu des refus pour cause de dossier incomplet. » « Faux ! », rétorque de son côté Fabien Desage, maître de conférence en Science Politique, touché par la retenue sur salaire et qui s'estime « méprisé » par son président, auteur selon lui d'une décision « choquante et diffamante ».

    « Nous avons évidemment corrigé nos copies et transmis les notes aux étudiants, explique l'enseignant. Nous avons même fait des attestations sur l'honneur pour qu'ils puissent constituer leurs dossiers, qui de toute façon doivent être transmis au plus tard en juin pour les candidats aux Master 2 » . Il n'y avait donc pas d'urgence à agir pour l'enseignant qui parle pour sa part d'une « chasse aux sorcières contre les profs qui se sont mobilisés, qui préfigure ce que sera l'université sous la nouvelle loi, avec un président qui se comporte non plus comme un collègue élu par ses pairs, mais comme un patron sanctionnant ceux qui ne sont pas dans sa ligne ».

    Si les enseignants encore mobilisés veulent croire à une issue positive, sur la base de leurs revendications locales, Christian Sergheraert oppose quant à lui une fin de non-recevoir. « Il n'y aura pas de négociations supplémentaires », prévient le président de Lille 2, qui attend des neufs derniers réfractaires qu'ils fassent remonter leurs notes...

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  • MOTION VOTÉE PAR LA COORDINATION NATIONALE DES DOCTORANT-E-S ET DOCTEUR-E-S NON TITULAIRES RÉUNI-E-S À PARIS VIII LE 20 MARS 2009

    La coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires a réuni, le 20 mars 2009, à Paris 8 une centaine de participant-e-s issu-e-s de 27 universités et écoles (Strasbourg 1, Strasbourg GSPE, Paris 1, Paris 4, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 9, Paris 10, Paris 11, Paris 12, Paris 13, EHESS, CNAM, INALCO, Lyon1, Lyon 2, Lyon INSA, ENS Cachan, Orléans, Bordeaux 3, Picardie, Grenoble 2, Université Versailles Saint Quentin, Rouen, Lille 2, Compiègne), ainsi que de syndicats et collectifs (SNTRS-CGT, ANCMSP, CJC, PAPERA, EFIGIES, Synthèse).

    La coordination nationale des doctorant-e-s et docteure-s non titulaires participe de la lutte des universités et de la recherche contre les réformes gouvernementales actuelles et affirme sa solidarité avec les autres acteurs du mouvement. Elle refuse la logique de libéralisation du service public, la mise en concurrence de tous contre tous et la généralisation de la précarité. Elle dénonce le processus de Bologne et la stratégie de Lisbonne, et se déclare solidaire des mouvements étrangers en lutte contre ces logiques. Elle exige l'abrogation de la LRU, de la LOLF, le retrait du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, et le retrait du projet dit «mastérisation». Elle refuse le pilotage de la recherche par les intérêts privés, l'industrie et l'État (AERES, ANR, etc.).

    La coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires exige le retrait du Contrat Doctoral Unique sans négociation préalable. Elle s'oppose à la logique même du contrat doctoral, imposé sans concertation dans la droite ligne de la LRU, et dénonce les simulacres de négociations avec des interlocuteurs non représentatifs, choisis par le ministère.

    Le CDU ne répond en rien aux problèmes auxquels sont confrontés les doctorant-e-s. La coordination exige donc:

    • L'augmentation du nombre d'allocations de recherche après la restitution des 225 allocations supprimées;
    • L'instauration d'une grille de salaires pour l'ensemble des doctorant-e-s, tous financements confondus, indexées sur la fonction publique;
    • Un plan pluriannuel de financement public des thèses pour arriver à terme au financement de toutes les thèses;
    • Le maintien de la possibilité de s'inscrire en thèse sans financement;
    • Une durée de financement adaptée aux spécificités disciplinaires;
    • Le caractère nominatif de l'allocation de recherche (et donc la possibilité pour le doctorant de changer de laboratoire en conservant le bénéfice de son allocation);
    • Le droit de réinscription en thèse sans limitation de durée;
    • La renégociation d'une charte des thèses, au champ d'application national et à valeur contraignante;
    • Un accès des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires à des conditions matérielles décentes pour mener à bien leurs recherches: bureaux et ordinateurs, accès aux bibliothèques, accès au matériel de recherche, prise en charge des frais de déplacement et d'inscription pour l'accès aux colloques ou pour les enquêtes de terrain, etc.;
    • Une information accrue sur les allocations et situations possibles du doctorat, à destination des étudiant-e-s de master.

    La coordination dénonce en particulier la précarité qui caractérise la situation des post-doctorant-e-s, des doctorant-e-s non financé-e-s ainsi que des docteur-e-s non titulaires. Elle exige la création massive de postes statutaires dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Elle demande une prise en compte du doctorat dans l'ancienneté professionnelle, et ce indépendamment du fait d'avoir reçu un financement ou fait un monitorat.

    La coordination exige l'égalité entre les sexes dans la recherche et l'enseignement supérieur, notamment dans la répartition des tâches de travail.

    La coordination exige l'égalité des droits entre doctorant-e-s français-e-s et étranger-e-s. Elle exige la régularisation immédiate et sans conditions des doctorant-e-s étranger-e-s, assortie d'une autorisation de travail, et de voyager à l'étranger, ainsi que l'attribution de plein droit du statut scientifique aux doctorant-e-s étranger-e-s.

    La coordination dénonce les violences de la police et des vigiles employés par les universités survenues dans de nombreuses villes en France. Elle exige l'arrêt de la criminalisation des mouvements sociaux. Elle refuse toute forme de violence ou de pression à l'encontre des universitaires mobilisés, et demande l'arrêt des poursuites judiciaires.

    La coordination appelle à la convergence des luttes sociales et à la construction d'un mouvement populaire contre la casse du service public.

     

    PROCHAINE COORDINATION DES DOCTORANT-E-S ET DOCTEUR-E-S NON TITULAIRES À LYON LE 30 OU 31 MARS 2009
    TOU-TE-S LES MASTER 2, DOCTORANT-E-S ET DOCTEUR-E-S NON TITULAIRES EN LUTTE SONT INVITÉ-E-S À VENIR Y DÉBATTRE.

    Plus ici, CR de la journée de réflexion organisée par les doctorants d e l'EHESS le 5 février dernier:

    http://www.fabula.org/actualites/documents/30000.doc

     

     



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  • Ci-dessous l'initiaitive de Paris 8 pour faire tourner le gouvernement en bourrique:

    (plus d'infos: http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2170)

    Venez vous joindre à la RONDE INFINIE DES OBSTINÉS

    (à l’initiative de l’université Paris 8)

    Sous le nom de "Ronde infinie des obstinés", nous organisons la marche permanente de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, estiment que l’idée même d’Education Nationale, d’université, d’enseignement et de recherche est mise à mal par les réformes actuelles. Non, l’université n’est pas une entreprise ni le savoir une marchandise.

    Lundi 16 mars 2009, un ultimatum a été lancé publiquement place de l’Hôtel de Ville de Paris (voir ci-dessous). Une première ronde a réuni une soixantaine de personnes qui ont tourné pendant 1h, en guise d’avertissement. (Le film de cette action est ici: http://www.dailymotion.com/user/DynamiteCanal/video/x8ot7d_ultimatum-posee-par-la-ronde-infini_news


    Si le gouvernement ne répond pas à cet appel d’ici le 23 mars à midi, la ronde se mettra en marche, jour et nuit, en place de grève (parvis de l’Hôtel de Ville de Paris).

    Cette action inédite et lancinante est à la mesure de notre détermination. Cette ronde est un lieu de partage, de débats et de palabre, de réflexion, de résistance.

    Nous appelons tous les citoyens solidaires à venir se joindre à la ronde infinie des obstinés.

    Venez quand bon vous semble. Vous pouvez aussi signaler votre participation individuellement ou collectivement sur une tranche horaire particulière à : http://www.doodle.com/dwgnpdqdf2qg2cki




    http://www.dailymotion.com/user/DynamiteCanal/video/x8ot7d_ultimatum-posee-par-la-ronde-infini_news


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  • COMMUNIQUÉ du COLLECTIF JEUNES CHERCHEURS de LYON et du COLLECTIF PAPERA (Pour l’Abolition de la Précarité dans l’Enseignement supérieur, la Recherche et Ailleurs)
    NON AU JEU DE DUPES, LE CDU, ON N’EN VEUT PAS !

    Le 12 mars 2009

    NON AU JEU DE DUPES, LE CDU, ON N’EN VEUT PAS !

    Nous dénonçons la rencontre en catimini de la Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) et de quelques syndicats et organisations minoritaires avec le ministère sur le Contrat Doctoral Unique (CDU).

    Tous les syndicats et organisations n’étaient pas à cette rencontre, beaucoup ont refusé de s’y rendre, notamment les syndicats majoritaires. La raison n’est pas qu’ils méprissent le "dossier jeunes chercheurs" mais bien qu’ils refusent la stratégie ministérielle qui consiste à multiplier les pseudo négociations et à refuser d’entendre l’ensemble des revendications de la communauté universitaire, notamment l’abrogation de la LRU.

    NON, ces pseudo-négociations ne nous satisfont pas, il persiste des divergences de fond et de formes fondamentales (ex. : refus de la logique même d’une période d’essai dans la thèse , …).

    NON, la CJC n’a pas le monopole de la réflexion sur le sujet et son expertise est loin de faire consensus.

    NON, la prétention de celle-ci et de quelques organisations minoritaires à négocier sans mandat pour vendre le projet du gouvernement aux doctorants et tourner le dos à la mobilisation ne passe pas.

    NON, le CDU n’est pas une bonne réponse, il ne règle rien.

    Nous rappelons que le CDU est massivement rejeté par l’ensemble des coordinations nationales, syndicats majoritaires, associations, assemblées générales locales et collectifs en luttes.

    Nous, doctorants, étudiants et chercheurs, nous nous opposons à la logique même de ce contrat doctoral, imposé sans concertation dans la droite ligne de la LRU ; nous dénonçons ces simulacres de négociations avec des interlocuteurs choisis pour leur docilité par le ministère.

    En plus d’être une mauvaise réponse qui transforme la condition doctorante vers une institutionnalisation du salariat et de la précarité des doctorants, qui met les doctorants en concurrence dans une logique dite d’excellence (pas de plafond national de rémunération), le CDU ne répond absolument pas aux enjeux. La question des financements est relayée aux oubliettes ; les demandes de reconnaissance du doctorant en général et des spécificités de recherche des différentes disciplines académiques ne sont pas satisfaites, au contraire le CDU va aggraver ces disparités. Enfin, nous refusons que le doctorant soit la variable d’ajustement d’universités sous-financées.

    Le CDU n’est que le voile de fumée qui permet de ne pas parler des vrais enjeux.

    Nous appelons tous les membres de la communauté universitaire à se saisir de la question de la condition des doctorants et docteurs précaires pour imposer de réelles concertations afin de mettre en œuvre une

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