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Par omauco le 16 Février 2009 à 19:03
COMMUNIQUE DU CERI/SciencesPo (UMR 7050 du CNRS)
ASSEMBLEE GENERALE DU 11 FEVRIER 2009
Le personnel du CERI réuni le 11 février 2009 en assemblée générale affirme
sa participation au mouvement de protestation nationale contre les réformes
déjà mises en oeuvre ou envisagées dans l'enseignement et la recherche, et
tout particulièrement contre la réforme du statut d'enseignant-chercheur et
le démantèlement du CNRS.
Le CERI tient à s'associer à l'émotion ressentie par l'ensemble de la
communauté scientifique face au discours du Président de la République du 22
janvier et au mépris dont il a témoigné à l'égard de celle-ci.
Le CERI considère que Sciences Po., membre de la communauté académique, se
doit d'être partie prenante à ce mouvement et appelle l'ensemble des
personnels de l'établissement à contribuer à son amplification.
Le CERI souligne le lien fort qui existe entre la situation que connaît
d'ores et déjà Sciences Po et ce qui tend à se mettre en place au niveau
national. Il en est ainsi d'un présidentialisme managérial que l'évolution
de l'université, telle que projetée, tend à généraliser, tout comme des
modalités de recrutement et d'évaluation.
Face à cette situation, il nous paraît indispensable de défendre
l'indépendance des métiers du savoir et d'affirmer le laboratoire comme le
lieu naturel de l'exercice de nos métiers (chercheurs,
enseignants-chercheurs, accompagnateurs de la recherche, doctorants,
post-docs).
Aussi le CERI appelle t-il à une réflexion collective de l'ensemble des
personnels de Sciences Po concernant l'exercice des métiers de la recherche
et de l'enseignement supérieur, le recrutement, l'évaluation, la carrière,
le statut des enseignants-chercheurs et des chercheurs, les possibilités
offertes aux doctorants et aux postdocs ainsi que la gouvernance au sein de
l'établissement. Le CERI souligne l'importance à ses yeux de la collégialité
et de la pleine inscription de Sciences Po dans la communauté académique et
dans le champ des sciences sociales.
En conséquence, le CERI :- décide un moratoire du laboratoire sur toutes les expertises de l'ANR et de l'AERES - voté à l'unanimité
- demande au directeur du CERI, face aux propos tenus par le Président de la République, d'exprimer ses réticences à apporter l'expertise du centre aux administrations - voté à l'unanimité
- se déclare laboratoire en lutte - voté à l'unanimité.
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Par omauco le 16 Février 2009 à 09:23APPEL DE LA COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE REUNIE A RENNES II LES 14 ET 15 FEVRIER
NON A LA CASSE DE L'UNIVERSITE PUBLIQUE ET DE NOS DIPLOMES !
Nous, étudiants de 63 universités réunis en coordination nationale à Rennes les 14 et 15 février, appelons à amplifier la mobilisation sur les universités par la grève réelle et reconductible des étudiants.
Les enseignants chercheurs exigent le retrait du projet de décret qui vise à transformer profondément leur statut. Cette réforme fait de l’enseignement une sanction. Cela va réduire considérablement la qualité des enseignements, donc celle de nos diplômes et donc celle de nos conditions de travail. L’enseignement supérieur est frappé par une série d’attaques majeures. Depuis plusieurs années et en particulier depuis l’adoption en catimini de la Loi LRU en 2007, contre laquelle s'était mis en place une forte mobilisation étudiante, une série de mesures visent à transformer profondément l’enseignement supérieur. Les objectifs de la classe dirigeante sont simples : soumettre les universités à des logiques de compétitivité, de rentabilité, les mettant en concurrence les unes avec les autres, l
es obligeant à recourir aux financements privés.
Nous, étudiants mobilisés, refusons la privatisation des universités et la soumission aux intérêts privés, nous refusons le développement d’un enseignement supérieur à deux vitesses. Nous refusons de nous voir délivrer des diplômes qui ne protègent pas dans le monde du travail et qui conduisent à la précarité. Nous ne serons pas de la chair à patrons.
La LRU est le cheval de bataille commun aux étudiants enseignants et personnels. C'est derrière le mot d'ordre de l'abrogation de la LRU que le mouvement pourra s'unifier. Face aux attaques actuelles contre l’enseignement supérieur, nous devons bloquer les suppressions de postes et exiger le retrait des réformes suivantes :- la LRU
- celle dite du recrutement et de la formation des enseignants
- celle dite de l’allocation des moyens
- celle du statut des enseignants chercheurs
- celle du contrat doctoral unique
Le mouvement contre le CPE et la Loi sur l'égalité des Chances a démontré que seule la lutte paie. La mobilisation en cours démontre la volonté de ne pas laisser passer la casse du service public d'enseignement supérieur. Les étudiants doivent s'engager dans la lutte pour défendre les facs, les diplômes et les conditions d'études. Pour gagner sur l'ensemble des revendications, nous avons besoin de généraliser la mobilisation étudiante, de la doter de revendications propres sur lesquelles il est possible de gagner. La semaine qui vient doit permettre de faire passer la mobilisation étudiante d’une mobilisation de solidarité passive à une grève majoritaire, réelle et active des étudiants, seule à même de stopper la logique de libéralisation et de casse du service public d’enseignement supérieur. Aujourd
'hui, nous devons amplifier la mobilisation étudiante par la grève, les manifestations, la convergence des luttes.
La mobilisation étudiante doit se poursuivre dans la perspective de généraliser la grève à d’autres secteurs. Après la réussite de la journée de grève et de manifestation du 29 janvier, nous appelons au soutien de toutes les luttes en cours. Nous appelons d'ors et déjà à la nouvelle journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel des syndicats de salariés le 19
mars prochain.
Sans attendre, nous devons poursuivre la grève étudiante, c'est-à-dire la cessation totale et reconductible des cours. Nous appelons à une journée nationale d’action étudiante le Mardi 17 février, nous appelons à une journée nationale de grève et de manifestation étudiante le Jeudi 19 février.- Retrait de la réforme des concours d'enseignement dit de masterisation
- Retrait du décret de l'allocation des moyens
- Non aux suppressions de postes dans la fonction publique. Recrutement massif dans l'éducation
- Retour du cadrage national des diplômes et reconnaissance des diplômes nationaux dans les conventions collectives
- Pour la mise en place d’un véritable système d’aide sociale étudiant basé sur des critères sociaux
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Par omauco le 15 Février 2009 à 12:42Collectif pour la Défense de l'Université
- Motion du 14 février 2009 -
L'Assemblée du Collectif réunie ce jour, rappelant les résolutions précédemment adoptées dans ses motions des 6 janvier, 31 janvier et 7 février 2009,
1- Réitère la demande de retrait, dans les plus brefs délais, du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, et réaffirme sa solidarité avec les universitaires des disciplines non juridiques qui critiquent la réforme des concours d'enseignement du second degré et la mise en œuvre de la masterisation, en ce qu'elles vont vers un appauvrissement de la formation et menacent la qualité des enseignements ;
2- Considère
- que la procédure de médiation décidée par le ministre n'est adaptée, ni par son rythme, ni par son contenu, à la situation présente ;
- qu'il est urgent et nécessaire qu'une fois le projet de décret retiré, soit pris - après concertation et négociation avec l'ensemble de la communauté universitaire - un ensemble de dispositions relatives au statut des enseignants-chercheurs et au Conseil national des universités, propres à assurer le respect du « principe de représentation propre et authentique des universitaires », corollaire du principe constitutionnel d'indépendance des universitaires ;
- que la réforme du statut ne saurait en aucune manière être conçue comme une mesure de discipline budgétaire ;
3- Invite par conséquent les universitaires à maintenir les modes d'action déjà engagés et les appelle en particulier à participer
- à la grève le jeudi 19 février 2009
- et à la journée de manifestation prévue le même jour ;
4- Délègue quatre représentants pour la prochaine réunion de la Coordination nationale qui se tiendra à l'Université Paris ouest Nanterre le vendredi 20 février (Olivier Beaud, Anne-Sophie Bruno, Cécile Chainais, Dominique Hiebel).
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Par omauco le 15 Février 2009 à 11:38
une initiative de Paris 8
PERFORMANCE COLLECTIVE - FLASHMOB
APPEL A PARTICIPATION
Que vous soyez petits ou grands, universitaires ou traders, engagés ou désillusionnés, venez nous rejoindre pour une mobilisation éclaire pour soutenir les Universités en grève mercredi 18 février à midi place Saint Michel. Une action de mobilisation collective sous la forme d’une FLASHMOB(1) est prévue à midi (12H00) Place Saint Michel à Paris.
DATE : MERCREDI 18 Février 2009
LIEU : PLACE SAINT MICHEL, 75006 PARIS
HEURE : 12H00 PRECISE
Instructions à suivre :
1. Munissez-vous d’un livre (de préférence votre livre préféré)
2. Rendez-vous sur sur la place Saint Michel à midi précise (12H00) le mercredi 18 févier. http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Paris+place+Saint+Michel&sll=47.15984,2.988281&sspn=18.657486,45.571289&ie=UTF8&z=16&iwloc=addr
3. Lors du coup de sifflet, Immobilisez-vous pour une lecture de 5 minutes à haute voix.
4. Au deuxième coup de sifflet dispersez-vous !!!
CECI N’EST PAS UN SPAM MAIS UNE PERFORMANCE ARTISTIQUE ! MERCI DE FAIRE CIRCULER LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !
+ d’INFO : http://flashmobilisation.blogspot.com
pour télécharger le flyer, c'est ici
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(1)Un flashmob, terme anglais traduit généralement par foule éclair ou mobilisation éclair, est le rassemblement d'un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d'avance avant de se disperser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d'Internet, les participants (les flash mobbers) ne se connaissent pas pour la plupart. Source Wikiédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Flash_mob)
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Par omauco le 14 Février 2009 à 11:31Voici la lettre de l'Institut Universitaire de France (IUF) en réaction au discours de Nicolas Sarkozy, président de la République prononcé le 22 janvier 2009.
A ce jour la lettre a été signée par 140 Maîtres de Conférences et Professeurs d'Université, toutes disciplines confondues.
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